Nous vous proposons un panorama
du e-recrutement au travers de l'exemple
de la Suisse, ces quelques extraits
d'articles présentent rapidement
le marché, la constitution
mais également les acteurs
incontournables et leurs business
models.
Manoeuvres
sur le marché e-recrutement
Par Le
Temps, 3 mai 2002
Adecco a
finalisé mardi dernier
le rachat de Jobpilot. Le
numéro un mondial des
services en ressources humaines
veut devenir le leader européen
de la gestion de carrières
en ligne. Tour d'horizon d'un
secteur en pleine mutation
Les grandes
manoeuvres se succèdent
sur le difficile marché
de la recherche d'emploi via
Internet
De plus
en plus prisé par les
internautes et les entreprises,
le marché de la recherche
d'emploi sur la Toile e-recrutement)
n'en est pas moins en crise.
Ces derniers mois, de nombreuses
bourses ont fermé leurs
portes alors que d'autres
ont regroupé leurs
activités pour tenter
d'atteindre péniblement
les chiffres noirs. «L'engouement
total pour le recrutement
par le Net est retombé.
II y a deux ou trois ans,
les spécialistes de
la branche pensaient encore
que ce canal était
la solution à tous
les problèmes»,
relève Daniel Held,
consultant et professeur en
ressources humaines. Ce temps
est désormais révolu.
Pour assurer leur survie,
de nombreux portails
sont à la recherche
d'un bon positionnement
sur un marché
romand qui compte entre
300 et 700 sites, selon
des chiffres récemment
publiés dans
une étude de
la Haute école
de gestion du canton
de Vaud.
La bataille
est particulièrement
rude entre les gros acteurs
de la profession à
la recherche d'une certaine
masse critique.Coups de tonnerre
Les grandes manoeuvres se
sont encore accélérées
ces derniers mois avec le
rachat de plus de 91% des
actions de Jobpilot, l'un
des leaders européens
du recrutement en ligne par
Adecco le numéro un
mondial des services en ressources
humaines. Bouclée mardi
30 avril, l'OPA amicale lancée
sur la société
sise à Bad Hombourg,
près de Francfort,
va permettre au groupe de
renforcer sa visibilité
sur Internet, dans le but
de créer « un
leader européen de
gestion de carrière
en ligne», selon un
récent communiqué.
Déjà très
présent sur le Web,
notamment par Idealjob.ch,
le groupe prévoit d'utiliser
Jobpilot comme une marque
forte.
Dans le même
temps, cette société
va profiter des compétences
en matière de recrutement
propres à Adecco tandis
qu'Idealjob se fondra dans
Jobpilot. Les sites des autres
marques d'Adecco continueront
à exister de leur côté,
explique en substance Davide
Villa, membre fondateur d'Idealjob.
Grâce à cette
union, la multinationale veut
créer une division
spécifique au marché
de l'Internet. C'est dire
si elle considère ce
secteur comme stratégique.
Mais avant tout, le géant
du recrutement veut donner
de la valeur ajoutée
et ne se contentera pas de
mettre simplement en ligne
des curriculum vitae (CV).
« On va offrir une palette
de prestations aux entreprises
qui pourront choisir jusqu'où
elles sont prêtes à
payer», dévoile
François Vassard, responsable
de la communication. Le but
est par exemple de se charger
d'un premier contact téléphonique
ou de recevoir le candidat,
selon les voeux de l'employeur.
Quelques
mois plus tôt, un autre
coup de tonnerre ébranlait
le monde d'Internet romand:
Monster.com annonçait
l'ouverture de son portail
en Suisse après avoir
absorbé Jobline.ch.
Comme cette filiale du géant
américain des ressources
humaines TMP Worldwide ne
cache pas qu'elle est bénéficiaire
sur le plan mondial, son irruption
a mis la branche en ébullition.
II faut dire que Monster.ch
ne manque pas de souffle:
«Notre logo est agressif
et on a des ambitions. Dans
tous les pays où nous
sommes venus, nous avons pris
la place de leader. Nous avons
le même objectif en
Suisse», lance Pierre-Igor
Cusnir, directeur commercial
du site helvétique.
Ne possédant pas de
véritable réseau
d'agences, cet objectif peut
sembler un peu prétentieux.
Mais le leader mondial du
recrutement en ligne ne se
laisse pas démonter:
«Idealjob est loin d'être
le numéro un en Suisse
romande, alors que cette société,
via Adecco, possède
une importante infrastructure
commerciale derrière
elle», rétorque
le directeur commercial de
Monster.ch.
Pourtant
confronté à
un contexte économique
tendu, Monster.ch veut être
rentable d'ici à la
fin de l'année. Pour
y parvenir, le site suisse
a renoncé pour l'instant
à de dispendieuses
campagnes publicitaires et
préfère construire
son édifice pierre
après pierre, notamment
par des partenariats ciblés
sur Internet. Monster.ch compte
aussi sur les fortes synergies
qui existent avec les sites
européens opérant
sous le même label:
le portail à croix
blanche profite non seulement
du savoir faire technique
des sites français
et allemands, mais table surtout
sur son immense réservoir
de candidats répartis
dans le monde entier.
Rude marché
Cet argument ne fait pas mouche
au sein de la profession.
«Le problème
des grandes sociétés
est qu'elles ont ouvert des
succursales un peu partout
dans le monde sans se soucier
du caractère régional
du recrutement», objecte
Wouter van der Lelij, fondateur
de la genevoise Jobup.
«Or,
dans 99% des cas, une entreprise
cherche à recevoir
des dossiers régionaux,
sauf pour les cadres supérieurs,
ce qui est une autre histoire...»,
martèle cet entrepreneur
fier d'être dans les
chiffres noirs. Cette vision
est partagée par Marc
Hitz, fondateur du méta
moteur Portailemploi.ch, qui
évoque le sombre destin
de Stepstone.ch, filiale du
portail lancé en Norvège
en 1996. Arrivée sur
le marché suisse au
début 2001, cette bourse
jetait l'éponge une
année après,
redirigeant actuellement les
internautes suisses sur son
site allemand.
Outre le
contexte économique,
plusieurs observateurs évoquent
encore les particularités
helvétiques pour expliquer
les difficultés de
la branche. «C'est un
marché petit et rude
qui nécessite d'importants
investissements. II n'est
pas forcément intéressant
pour les grands groupes internationaux»,
souligne Christiane Morize
chargée de la communication
et du marketing de Swissclick,
le portail possédant
Jobclick. Même son de
cloche du côté
de JobScout24, anciennement
Humanline, et allié
depuis peu avec Topjobs. Directeur
du marketing, Frank Gerber
estime également que
les nouveaux arrivés
auront de la peine à
faire leur nid sur un marché
où certaines sociétés
sont implantées depuis
cinq ans.
Dans ces
conditions, d'aucuns s'accordent
à dire que seuls deux
ou trois grandes bourses de
même que les agences
de placement survivront à
terme sur le marché
suisse. A côté
de ces poids lourds, de plus
petits portails spécialisés
sur certaines carrières
ou régionalement devraient
également tirer leur
épingle du jeu. Cette
analyse ne fait toutefois
pas l'unanimité. Marc
Hitz, par exemple, n'y croit
pas. Selon le responsable
du projet Portai lemploi.ch,
il faut peut être comparer
le marché Internet
de l'emploi à celui
de l'immobilier. A l'image
de ce dernier, et «compte
tenu de la richesse de la
branche, de nombreux sites
devraient continuer à
cohabiter les uns à
côté des autres»,
prédit il. Une chose
est sûre, c'est le marché
qui tranchera.
Les multiples facettes des
sites Web
De la rubrique spécialisée
du site d'une entreprise,
à la bourse de CV en
ligne, au site regroupant
des offres d'emploi parues
dans la presse en passant
par les portails des agences
de placement, le monde du
recrutement en ligne possède
de multiples facettes. Chacune
de ces catégories de
sites a un rôle bien
défini sur le marché:
Les bourses
d'emploi telles que Monster
ou JobScout24 offrent le type
de services le plus spécifique
au Web. De telles sociétés
sont des intermédiaires
entre une personne cherchant
du travail et une société
en proposant.
Alors que
les entreprises peuvent consulter
les curriculums des candidats
qui les intéressent,
ces derniers prennent connaissances
des offres d'emploi répertoriées
par le site. Comme les sociétés
qui opèrent dans ce
créneau n'offrent pas
les services d'une agence
de placement qui reçoit
et sélectionne les
candidats, elles font payer
les offres d'emploi et la
consultation des CV. Ce secteur
est l'un des plus exposés
à la concurrence.
Certaines
sociétés de
placement, comme Manpower,
Kelly Services ou Adecco possèdent
aussi un portail Internet
sur lequel les candidats peuvent
placer leur CV ou consulter
des offres. A la différence
des simples bourses d'emploi,
chaque curriculum vitae est
traité par un conseiller
en placement qui reçoit
le candidat et le propose
à un employeur s'il
y a lieu. Pour de telles agences,
le Web permet de recruter
des profils intéressants
et de recueillir à
bon compte de nombreux CV.
Même
si cette forme de recrutement
en ligne n'est pas rentable
en soi, elle permet aux agences
d'en retirer des bénéfices
en plaçant les candidats
et en empochant les commissions
usuelles. D'autres sites,
comme Jobclick, mettent en
ligne les annonces publiées
dans plusieurs quotidiens.
Ce type de plates formes est
le prolongement du service
traditionnel proposé
par les journaux, qui possèdent
parfois une section directement
dévolue à cet
effet, comme Le Temps (letemps.ch/emploi).
Si la gestion
informatique du site est simple,
la rentabilité de telles
entités ne devrait
pas poser problème
pour autant que l'annonceur
accepte de payer un supplément
pour que son offre figure
aussi sur la Toile. Enfin,
certaines grandes entreprises
publient leurs offres sur
une partie spécifique
de leur plate forme Internet.
Ce procédé leur
permet de glaner à
bon compte de nombreux CV,
très utiles pour leur
service de recrutement. Dans
certains cas, cela leur évite
de devoir publier d'onéreuses
offres d'emploi. Le revers
de la médaille est
que souvent submergées
de CV, ces sociétés
ne savent plus qu'en faire
ou comment les trier.
Manoeuvres sur le marché
e recrutement
De telles entités ne
devrait pas poser problème
pour autant que l'annonceur
accepte de payer un supplément
pour que son offre figure
aussi sur la Toile. Enfin,
certaines grandes entreprises
publient leurs offres sur
une partie spécifique
de leur plate forme Internet.
Ce procédé leur
permet de glaner à
bon compte de nombreux CV,
très utiles pour leur
service de recrutement. Dans
certains cas, cela leur évite
de devoir publier d'onéreuses
offres d'emploi. Le revers
de la médaille est
que souvent submergées
de CV, ces sociétés
ne savent plus qu'en faire
ou comment les trier.
Pour s'y
retrouver dans le e recrutement
La multitude d'informations
accessibles en ligne rend
ardue la tâche du chercheur
d'emploi peu averti. Un portail
sert heureusement de guide.Le
nombre de sites Internet proposant
des offres d'emploi explose.
Alors que cette pratique de
recrutement était surtout
utilisée dans des secteurs
tels que l'informatique et
la communication, elle touche
aujourd'hui quasiment toutes
les branches. Elle démontre
à quel point Internet
est un outil séduisant
pour les chercheurs et les
demandeurs d'emploi. Mais,
même indispensable,
ce canal ne constitue qu'un
moyen supplémentaire
pour le recrutement et ne
présage en rien la
fin des agences cIassiques.
Première raison de
ce succès: les offres
d'emploi virtuelles coûtent
nettement moins cher que les
circuits traditi onnels. Par
exemple, jobup.ch propose
différentes formules
d'abonnement aux entreprises.
La publication d'une annonce
pendant deux mois sur le site
coûte 200 francs alors
qu'il varie entre 800 et 1500
francs dans une agence traditionnelle.
Le client
peut aussi opter pour un abonnement
à 3000 francs permettant
de diffuser un nombre illimité
d'annonces pendant six mois.
JobScout24.ch propose la même
formule, avec des prix variant
entre 480 et 4980 francs suivant
la taille de l'entreprise.
Keysearch.ch perçoit
une commission en fonction
de la réussite du postulant,
alors que topcontracts.com
fait payer le nombre de contacts
pris par l'entreprise avec
les candidats. Les services
de skiIIworId.com sont entièrement
gratuits. Les personnes cherchant
un emploi ne payent que très
rarement pour diffuser leur
profil sur le Net.
C'est par
exemple le cas de jobpiIot.ch,
un des trois plus importants
prestataires de ce type en
Suisse, dont tous les services
sont gratuits pour les chercheurs
d'emploi. En revanche, taIents.ch
orienté vers les cadres
supérieurs, facture
100 francs pour l'insertion
de son CV en ligne.
A
l'avantage du coût,
il faut ajouter la rapidité
dans l'échange
d'informations. Internet
offre la possibilité
d'entrer en contact
avec un candidat ou
une entreprise de façon
quasi immédiate,
de consulter des CV
en ligne, ce qui est
un gain de temps considérable
par rapport aux agences
de placement traditionnelles.
Comme Internet se passe
de frontières,
certains sites tels
que idealjob.ch ou skillworid.com
proposent aussi des
emplois à l'étranger,
ce qui élargit
les possibilités
des chercheurs et des
demandeurs d'emploi.
Toutefois,
la multitude d'informations
accessibles en lignerend assez
difficile la tâche del'internaute
peu averti.
Pouravoir
une vision globale et facilitersa
recherche, le néophytepeut
passer par portaiI empIoi.ch.
Ce portail qui sert de guide
esttrès complet: iI
offre 10 000emplois en Suisse
romande etailleurs, via 207
sites spécialisésdont
chaque lien est livré
avecun bref commentaire. Ce
portailfournit également
102 liensvers des informations
sur desentreprises, sur la
créationd'un CV et
sa diffusion enligne. Enfin,
il propose unerubrique news
de l'emploiainsi qu'un forum
de discussion, actuellement
en test.
Outre ce
portail, il existe troiscatégories
principales de sitesprésents
sur le marché virtuel
de l'emploi. Autant le savoir,afin
de se diriger directementvers
ce que l'on recherche.La première
regroupe les sitesgénéraux,
qui touchent demultiples secteurs
d'activités.Elle propose
des outils derecherche plus
ou moinsrapides et efficaces
en fonctiondes moyens et de
la qualité des informations
fournis àl'internaute.
Bon nombre desites fonctionnent
sur la basede catégories
d'activités prédéterminéesque
le candidatchoisit d'un simple
clic.
Dessites
plus perfectionnés
telsque netjob.ch et empIoi.ch
proposent une recherche par
mots clés sur plusieurs
sitessimultanément.
Globalement,les bourses d'emplois
sont faciles d'utilisation.
Pour ce quiest des services
offerts, il existebeaucoup
de variantes, dontvoici quelques
exemples: manpower.ch propose
un formulaireà remplir
permettant au candidatde se
créer un profil qui
sera diffusésur le
site.Jobup .ch va plus loin
et proposeau candidat de diffuser
son CV en ligne en toute confidentialitéet
sans que son employeuractuel
ne puisse y accéder.
Deplus, le candidat a la possibilitéde
s'inscrire à un jobmailing
quilui permet de recevoir
chaquejour par e mail des
offres susceptibles de correspondre
à sonprofil. Le site
suédois 2 h , c o mpropose
des tests d'évaluationde
QI et de compétences.
Enfin, swissfirms.ch
regroupe des informations
sur des entreprises suisses.
Dans cette catégorie,
on remarquera aussi la présence
desagences traditionnelles
(telles que Manpower ou Adecco,
qui suivent le mouvement)
et les sites mis en place
par des associations dans
une optique sociale (comme
aptitude empIoi.ch, site genevois
issu d' une collaboration
entre les secteurs public
et privé et qui se
veut entièrement gratuit).
La deuxième catégorie
concerne les plates formes
spécialisées
qui proposent des services
similaires, mais dans des
créneaux d'activités
définis. Les personnes
et entreprises intéressées
se retrouvent directement
dans leur secteur d'activité.
Cette catégorie
de sites qui permettent d'effectuer
des recherches très
ciblées, basées
sur les besoins spécifiques
du demandeur et du recruteur,
est toujours plus prisée.
Leur nombre ne cesse de s'accroître
et touche des secteurs de
plus en plus divers. Topcontracts.com
est spécialisé
dans le domaine des technologies
de l'information et des télécommunications
; keysearch.ch dans la banque
et la finance; ambios.ch dans
les métiers de l'environnement;
swissrhm.ch dans les ressources
humaines; et swissscience.org
dans le domaines scientifique.
Enfin, la troisième
catégorie regroupe
les entreprises, administrations
et universités qui
proposent une rubrique emploi
ou un forum de discussion
sur leurs sites, ce qui permet
au candidat d'envoyer son
CV et de traiter directement
avec l'entreprise sans passer
par un quelconque intermédiaire
.
Suite au succès de
talents.ch, sites pécialisé
dans le recrutement des cadres
supérieurs lancé
en 1997 parle cabinet Denzler
& Partners, Eric Denzler
et ses collaborateurs lancent
un site indépendant
du nom de etaIents.com. Ce
site de e recrutement se dissocie
du cabinet Denzler & Partners
car il a pour objectif de
répondre à une
demande plus large et de valoriser
l'apprentissage et les connaissances
des "talents" et
des "spécialistes"
dans de multiples secteurs
d'activité. II se veut
proactif, en permettant aux
entreprises de consulter des
dossiersde candidats en fonction
de leurs besoins et de leur
développement. Actuellement
en construction, le site e
talents.com donnera la possibilité
à l'utilisateur de
se créer un profil
très précis
basé sur de nombreux
critères. Ilpourra
visionner et mettre à
jour les données le
concernant à tout moment.
Pour garantir une recherche
efficace, le site proposera
un moteur de recherche donnant
à l'utilisateur des
réponse sprécises
classées par ordre
qualitatif.
Le talents
mise sur l'interactivité
et se différencie des
autres sites de recrutement
en proposant aux entreprises
une formule B2B qui leur permet
d'utiliser les services de
etalents en intégrant
les outils de recrutement
(logiciels, licences) en leursein
pour une durée variant
en fonction de sbesoins. Cette
nouvelle approche laisse penser
que le recrutement de personnel
spécialisé sur
Internet va prendre le pas
sur le circuit de placementtraditionnel.
Mais, selon Eric Denzler,
les agences spécialisées
ne sont pas menacées
parles nouvelles technologies,
contrairement aux bureaux
classiques ne fournissant
pas de services spécifiques
.
Certains candidats éprouvent
encore des réticences
à diffuser des informations
les concernant sur le réseau
sans avoir la certitude qu'elles
seront traitées correctement.
Pour pallier à ce problème
et garantir la qualité
et la confidentialité
des données diffusées
sur le réseau, Ahris.com,
Idealjob.ch e t SwisscIick.ch
ont fondé la SAFIR
(Swiss Association For Internet
Recruiting). Cette association,
dont le site Internet est
en cours d'élaboration,
veut réunir les principaux
acteurs du recrutement online
pour créer un label
de qualité reconnu
en Suisse et dans le monde.
Les sites
qui arboreront ce label s'engageront
à fournir des données
fiables et de qualité
sur leurs candidats ainsi
qu'à respecter les
normes légales, notamment
sur la protection des données.
La SAFIR veut également
recenser des statistiques
sur le e recrutement. Sont
déjà membres,
des sites tels que jobline,
jobwinner, etaIent setskillworld.
Pour plus d'information :
alang@ahris.com
CELINE CELARDIN, Auteur de
l'article publié le
31.1.2001 par PME Magazine